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COMBAT D'UNE VIE
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16 mars 2019

LE FOU FURIEUX DE GENNEVILLIERS

Cette histoire s'est passé en 2001

Un soir, j'avais très mal à une dent et je n'avais strictement rien, pour me soulager

 

Comme il faisait encore jour, j'ai décidé de sortir pour m'aérer un peu.

Je suis allée sur la place devant la poste de Gennevilliers.

Je me suis assise sur un banc, pour m'aérer.

$Soudain, un homme est arrivé et voulait parler.

Je n'étais pas chaude et je ne discute pas, avec le premier venu.

Je l'ai remercié et je suis partie. Ce que je n'ai pas vu, c'est qu'il m'avait suivi, jusqu'à mon immeuble.

Dès le lendemain, il passait des matins, des après-midi entière, assis sur le banc, en face de ma fenêtre.

Parfois, en soirée, il était aussi là.

En bas de ma fenêtre, il chantait des « Je t'aime... », un véritable malade.

Les voisins en avaient marre et le disaient.

Son cirque a duré environ 4 mois.

Personnellement, ayant choisi de disparaître, je n'avais pas de téléphone fixe. Je n'avais qu'un portable, au forfait.

J'ai appelé au moins 37 fois le commissariat de Gennevilliers et ils ne se sont JAMAIS déplacés.

J'ai porté 4 plaintes contre cet homme et... Rien

Au bout de plusieurs mois, ça a tourné au drame.

Moi, je n'avais plus de forfait téléphonique et cet homme a tambouriné à ma porte et a commencé à la casser.

Quand j'ai vu que la porte commençait à céder, j'ai attrapé une bouteille de Perrier, je l'ai cassé sur ma machine à laver le linge et je me suis précipitée vers la porte.

Je l'ai ouverte et là, je me suis attaqué comme une furie, à cet homme. C'est la peur qui m'a fait réagir. Je lui ai complètement balafré la figure, tapé dessus. Il était à terre. Mais je ne pouvais plus m'empêcher de shooter dedans, pourvu qu'il ne se relève pas.

Les Flics sont arrivés armés dans l’escalier et j'avais les armes pointées sur moi.

« Lâchez votre arme » j'ai baissé ma bouteille cassée, direct.

Mon agresseur est parti en civière, avec les pompiers.

Moi, je suis partie menottée.

Dehors, il y avait un attroupement et j'avais très honte.

Des jeunes me traitaient de tueuse.

Quoi de plus humiliant quand vous vous êtes juste défendue.

Arrivée au commissariat,je me suis défendue et les flics ont reconnu la légitime défense.

En réalité, ils ont étouffé l'affaire car ils étaient aussi en tort : Ne s'être jamais déplacés.

Une enquête de voisinage a été faite. Les voisins ont confirmé le harcèlement intempestif.

Tout a joué en ma faveur. On m'a seulement dit que mon agresseur avait 17 points de suture au visage et que c'était un agent de le RATP.

Il travaillait sur la ligne de RER D.

Pour le reste, on m'a dit de ne pas m'inquiéter.

Les flics ont dû étouffer l'affaire car je n'en ai jamais plus entendu parler .

En ce qui me concerne, la gardienne a dénoncé l'affaire à la HLM et j'ai déménagé dans l'urgence, deux semaines après.

Il est vrai que je n'en pouvais plus de sortir de chez moi et de me faire appeler de « tueuse », par les jeunes de la cité.

En plus, mon agresseur aurait pu revenir.

Là, j'ai eu un appartement dans un état lamentable à Asnières sur Seine..

Je l'ai pris uniquement parce que le quartier était très calme. Mais il y avait énormément de réparations à faire.

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