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COMBAT D'UNE VIE

COMBAT D'UNE VIE
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3 avril 2019

MA TENTATIVE DE SUICIDE

Ce soir là, il fallait que tout s'arrête. Je n'en pouvais plus des interventions loupées.

 

Pour maintenir un pied, mon chirurgien m'avait posé des agrafes.

J'ai fait de la rééducation et je n'avais que plus mal. A la radio, mon chirurgien a remarqué que les agrafes étaient cassées. Il fallait réopérer..

 

Ensuite, il m'a mis une grande vis pour maintenir la cheville, dans l'axe.

pareil que la première... Immobilisation de 6 semaines et rééducation.

j'avais encore atrocement mal et mon chirurgien a découvert que la vis se dévissait.

 

Pour moi, c'était trop. j'en étais déjà arrivée à la 26 ème intervention.

Je n'en pouvais plus de la vie, de devoir se battre et d'accumuler les échecs.

Depuis mes 20 ans, je voyais une psychiatre qui a réalisé un miracle. je vous en parlerai, plus tard.

Elle me prescrivais des traitements, je les achetais mais ne les prenais pas.

Chez moi, j'avais un arsenal à tuer un cheval..

 

Ce soir la, mon compagnon avait un fête d'organisée et je ne voulais pas y aller.

Je suis allée acheter une bouteille de rhum et j'ai avalé plus de 350 médicaments.

 

Ce soir là, ça a sonné à ma porte.

Je me suis précipitée de mettre les boites vides, dans la machine à laver et j'ai mis du linge, dessus.

J'ai ouvert. C'était mon compagnon. Sa soirée avait été annulée.

 

Je n’allais pas bien du tout. je lui ai dit que j’allais me coucher et de ne surtout pas me réveiller.

Le lendemain, vers 13h30, je dormais encore et là, il s'est inquiété.

Il a remarqué que j'étais inconsciente.

 

La première chose qu’il a fait a été d''appeler ma mère.

Celle-ci lui aurait dit de partir, de fermer la porte, que j'en avais assez vécu.

Il n'a pas pu et a appelé les secours

 

Les pompiers ont fait des recherches, dans la maison et sont tombés sur toutes les boites vides.

Vu tout ce que j'avais avalé, je n'étais pas transportable. Le SAMU a fait les lavages d'estomac, sur place.

Je suis restée en réanimation intensive et dans le coma, 4 jours.

Quand je suis sortie du coma, j'étais intubée.

Juste avant de sortir du coma, je rêvais qu'un enfant tapait sur mes dents comme sur un xylophone de couleur. C'était douloureux

Quand j'ai pris conscience que j'étais intubée de partout, j'ai pris peur.

Je m'imaginais vivre sous respirateur, toute ma vie.

Je ne voulais pas de cette vie là.

 

J'y ai mis le temps, mais grâce à mon syndrome (hyper souplesse), j'ai réussi à me détacher la main gauche qui était maintenue par un gros scratch

Et là, je me suis dé-intubée, d'un coup sec.

Je préférais mourir que de vivre avec des machines.

Toutes les machines se sont mis en alarme et le personnel soignant est arrivé, en urgence.

J'étais en détresse respiratoire totale mais ils ont réussi à pallier au problème, sans me ré-intuber.

Après j'avoue que j'ai été odieuse.

A peine sortie du coma, je voulais fumer une clope.

J'ai aussi rencontré un psychiatre qui m' a dit que j'aurais pu mourir.

Avec lui, j'ai un peu joué le jeu du disque rayé : « Je viens juste de sortir du coma, j'ai conscience de mon geste, mais je n'ai pas les idées très claires. On en reparle, plus tard »

 

En réanimation intensive, j'ai vu trois personnes sortir les pieds devant.

 

En ce qui me concerne, j'ai été tellement détestable que la chef du service m'a fait signer une décharge, pour sortir. (Après coup, je m'en veux)

Ma mère est venue me chercher et je suis rentrée chez moi, en « slip »

Tous mes vêtements avaient été découpés par les secours

 

Je ne suis pas allée en médecine générale, comme convenu et encore moins en hôpital psychiatrique.

 

Le lendemain, j'ai fait un retour. J'étais en détresse respiratoire totale. j'ai appelé SOS médecin qui est arrivé au plus vite et m'a donné un médicament pour pouvoir respirer.

 

Le suicide, c'est très traître. Vous allez mal et ça peut vous prendre d'un coup, comme ça.

Si mon compagnon n'avait pas eu sa soirée d'annulée, je ne serais plus de ce monde.

Vu ma « pitoyable » vie, je ne sais pas si je dois le remercier.

 

Aujourd'hui, j'ai une fille de 10 ans et je me bats, pour elle !

Je suis heureuse de l'avoir et elle me donne la volonté de vouloir m'en sortir.

Même si ce n'est pas facile, tous les jours...

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2 avril 2019

DESTRUCTION DE MON BEAU-PÈRE PAR MA MÈRE

Ma mère a connu mon Bop's, juste après s'être fait virée de chez mon père.

Vu la rapidité où il a fait partie de notre vie, je soupçonne ma mère de l'avoir connu, avant.

 

Comme c'est une prédatrice, elle l'a choisi pour sa personnalité.

Quand elle l'a rencontré, il avait 19 ans et elle, 30 ans.

Dès le départ, il a participé activement financièrement. A vrai dire, c'est ma mère qui gérait les comptes.

Comme ont s'est retrouvé dans une maison vide de tout.

 

Pour mettre une ceinture à tout le monde, sauf à elle, elle a prétexté des dettes, à cause de mon père

Il m'aura encore fallu patienter 42 ans, pour savoir que c'était un mensonge.

En effet, lors d'une conversation téléphonique, ma mère s'est vantée d'avoir connu un percepteur qui avait mon père dans son viseur, et toutes les dettes sont retournées à l’expéditeur.

Ma mère faisait des économies sur le compte de tout le monde.

 

Quand elle l'a connu, elle a du remarquer son goût pour l'alcool. Elle en a joué et elle l'a rendu alcoolique. Pour comprendre, il faut connaître la personnalité de mon Bop's.

Je n'ai pas l'habitude de rendre un tiers responsable, mais dans le cas de mon Bop's, oui !

Aussi loin que je me souvienne, mon Bop's était alcoolique

Connaissant ma mère, elle ne se serait jamais mis avec un homme alcoolique, il y avait donc une motivation, derrière.

Pour comprendre, il faut aussi connaître le passif de mon père, avec elle.

Mon père était humiliant, cassant et lui a rendu la vie difficile.

Elle a probablement voulu se venger, en prenant un homme à la personnalité opposée.

 

Ma mère était anti alcool à 200% et quand on souhaite que son compagnon arrête, on ne veille pas à acheter 16 bouteilles de vin par semaine, et on ne s'arrange pas pour que le bar soit toujours plein.

Elle débouchait même les bouteilles.

A table, mon bop's buvait, ma mère surveillait la bouteille et quand il avait fini, elle l'humiliait en lui disant : « T'as déjà tout bu ? » et l'abattage partait

Ma mère faisait surtout des scènes, en fin de mois, quand elle faisait les comptes. Je voyais mon Bop's complètement liquéfié, limite à genoux. Il devait justifier de tout.

 

En faisant sombrer mon Bop's dans l'alcool, elle s'assurait de pouvoir l'humilier, le rabaisser, le dégrader,sans se sentir responsable.

Avec ce jeu là, mon Bop's se sentait coupable et culpabilisait énormément.

Le point principal de la perversion narcissique, c'est d'asservir et de détruire la personne.

 

Ma mère l'a entraîné, dans une spirale infernale.

Humilié et rabaissé en permanence, mon Bop's culpabilisait. et ça entretenait le phénomène de l'alcoolisme. La boucle était bouclée.

 

La première chose qu'elle a fait quand elle l'a connu a été de lui prendre son salaire.

Ma mère sera vraiment tombée sur un homme charmant, gentil, dévoué, à qui on avait strictement rien à reprocher.

Ma mère lui aura trouvé un motif, pour l'asservir complètement.

Ma mère dépensait beaucoup pour elle, mais rien pour mon Bop's et moi, qui avions le strict minimum.

Mon frère, elle l'a renvoyé chez notre père, sachant pertinemment qu'il serait maltraité.

Comme il était à problèmes, elle a vite trouvé la solution.

Elle se vantait de ne pas demander de pension alimentaire, qu'elle assumait (question de fierté), mais la réalité est que chacun des parents avait un enfant.

Pour mon frère, elle m'a toujours dit qu'elle n'avait pas eu le choix. Quand on a la garde officielle de ses deux enfants, on a toujours le choix. Bref ! Ce n'est pas le sujet principal.

 

Quand ma mère a voulu un enfant, elle a fait du chantage au Bop's.

C'était à condition qu'il arrête de fumer. En aucun cas, elle lui a demandé d'arrêter de boire. Étonnant, quand même...

Il était tellement amoureux qu'il a arrêté de fumer. En revanche, elle se fichait d'avoir un futur père alcoolique. Mon Bop's avait beaucoup de volonté et si elle lui avait demandé d'arrêter de boire, il l'aurait fait.

Mais, ça n'arrangeait pas trop ma mère qui s'est servi de son alcoolisme, pour sévir.

Elle est allée se victimiser chez les parents de mon Bop's et les a retourné contre lui.

Quand mon demi-frère est né et a grandit, pareil. Elle s'est servi de lui, contre mon Bop's

Quand il était petit, ma mère le mettait dans le lit conjugal, obligeant mon Bop's a se lever.

Quand il a grandit, mon Bop's n'avait le droit de ne rien dire. L'enfant avait toujours raison.

A force de reproches, il a fini par s'écarter et là ma mère disait au petit : « Laisse ton père, il ne veut pas s'occuper de toi »

Elle a aussi retourné son enfant contre son père, en pointant du doigt, son alcoolisme.

A aucun moment elle n'a demandé à mon Bop's de se faire soigner.

Elle préférait faire couler l'alcool à flot, pour avoir le privilège de créer des disputes.

Quand on veut que son compagnon se soigne, on achète pas 16 bouteilles de vin, par semaine.

On ne s'assure pas non plus que le bar soit toujours plein.

 

A la maison, c'est ma mère qui gérait et décidait de tout.

Mon Bop's n'est jamais allé dans un magasin, pour s'acheter des vêtements. C'est ma mère qui choisissait tout. Mon Bop's était toujours habillé pareil et avait le minimum syndical, alors qu'il travaillait.

Ma mère était économe et c'était la reine de la « foir'fouille »

Elle achetait beaucoup de fringues, pour elle. Moi, elle m'en ramenait un peu mais à partir d'un certain âge, je récupérais ce qu'elle ne voulait plus.

J'ai choisi ma première fringue à 15 ans.

 

Mon pauvre Bop's n'avait pas non plus son mot à dire. A la maison, c'était un homme très effacé.

Chaque fois que ma mère faisait les comptes et qu'elle remarquait que mon Bop's avait été boire un pot avec ses collègues de bureau, il avait le droit à un tsunami de reproches, d'humiliations et rabaissements. Mon père était comme un petit enfant honteux, à tenter de se justifier. Je l'ai même vu pleurer, pauvre homme.

Quand ma mère l'humiliait, elle hurlait et prenait son ton sarcastique. Après l'avoir bien démoli, elle continuait, sans une once de culpabilité, ses tâches ménagères.

 

Ma mère était hautaine et fière de sa petite beauté. Elle aurait pu se marier avec son miroir, qu'elle l'aurait fait. Il faut bien avouer que c'était une belle femme, d'une fausse sympathie et d'une froideur, qu'on explique mal.

Quand on était invité chez des amis, pour les fêtes, ma mère fliquait mon Bop's et contrôlait sa consommation d'alcool.

Un jour, en pleine réception, elle s'est écrié que le premier qui se faisait péter son permis, à cause de l'alcool, elle ferait tout ce qui en son pouvoir, pour le démolir. Il y a eu un moment de silence.

Les amis, c'était surtout ceux de mon Bop's. Ma mère n'était que la mégère, la pièce rapportée.

Tout le monde avait remarqué qu'elle fliquait le Bop's. Il était même obligé de se cacher, pour fumer une cigarette.

 

Un jour, alors qu'on était invité pour Noël, ma mère a fait un scandale, avant le départ.

Elle s'est écrié qu'elle allait encore devoir ramener la voiture et pour le punir, elle a prétexté mes problèmes de jambes, pour qu'il aille s’asseoir derrière, dans la voiture.

Me rendant compte du phénomène, j'ai refusé et je suis allée m'installer derrière.

 

A une fête, j'ai vu mon Bop's complètement dévasté. Il était assis dehors et pleurait.

Je lui ai demandé pourquoi il restait avec une femme pareille ?

Il m'a seulement répondu qu'il l'aimait et l'avait dans la peau.

 

En 2012, mon Bop's a touché un héritage.

Ma mère qui avait juré de ne jamais se remarier et le criait haut est fort, s'est mariée précipitamment.

Pour justifier de son souhait, elle m'a dit que c'était pour protéger le Bop's car mon grand frère pourrait le virer de la maison, si ma mère venait à mourir. Chose complètement impossible, vu la configuration de la famille.

Elle s'est mariée, en haillons, après 38 ans de vie commune. J'aurai été le maire, je lui aurai dit d'aller mettre une tenue un peu plus convenable.

Elle s'est mariée, pour l’héritage. Elle a mis main basse, dessus.

 

Elle a toujours programmé la mort du Bop's, avant elle. Elle l'évoquait souvent et n'a prévu que pour sa fin de vie, au passage. Pourtant le Bop's à 10 ans de moins qu'elle, mais vu comment elle le détruit.

Elle est retraité et se voit déjà vivre, sans lui.

 

Quand il a reçu son héritage, mon Bop's a souhaité réaliser son unique rêve : acheter un 4x4

Elle lui a fait une scène pas possible, mais il n'a pas cédé.

Chaque fois qu'elle devait monter dedans, elle le criblait de reproches. Une tyrannique...

 

En 2017, elle a fait un coup fumant. Elle a appris quelques années avant que sa maison de campagne ne valait plus grand chose.

Elle avait un immense jardin et se lamentait sans cesse que quand le Bop's décéderait, elle ne pourrait s'occuper seule, de ce jardin.

Cette maison de campagne, mon Bop's ne voulait pas la vendre. C'est la seule chose qu'il n'a pas cédé, à ma mère.

Ma mère a profité d'un événement très douloureux, pour moi.

Elle s'est alcoolisée, jusqu'à sombrer dans un coma éthylique. Elle a été hospitalisée une journée.

Elle a fait tellement peur au Bop's et probablement fait du chantage au suicide, celui-ci a cédé, pour la vente de la maison.

Ma mère a réalisé un exploit. Elle a vendu sa maison en deux mois et s'est achetée la maison de ses rêves, proche de son fils et avec un petit jardin.

Elle a revendu le 4x4 de mon Bop's et l'a isolé, dans cette nouvelle campagne.

A présent, mon père n'est plus que l'ombre de lui même, il picole toujours, il est au service total de la mégère qui le contrôle à 200%

1 avril 2019

UN PÈRE EN OR DUR

Je ne vous ai pas parlé de mon père !

Pourtant, il vaut le coup... Il était Ingénieur-Architecte-Urbaniste. Il travaillait énormément.

 

Aussi loin que remontent mes souvenirs, je me revois sortir précipitamment de la maison.

Le reste, c'est ma mère qui me l'a raconté.

Notre père, nous avait plaqué, mon frère ma mère et moi, contre le mur, avec son fusil de chasse et il a dit : « Par lequel je vais commencer ?»

 

Je revois également ma mère inconsciente, allongée parterre, dans le salon.

Mon père m'a attrapé et jeté sur elle.

Il est allé chercher un gant de toilette, me l'a jeté dessus et m'a demandé de nettoyer ma mère. Je devais avoir 5 ans.

Puis, il y a ce nouvel appartement vide, dans lequel nous sommes arrivés, en urgence.

Ma mère s'était fait virer de chez mon père. Elle a juste eu le temps de prendre mon doudou.

Elle est partie avec sa 2 CV et ses enfants sous les bras.

Elle avait aussi la chance de travailler dans une société de HLM, ce qui lui a permis d'avoir un appartement, le soir même.

Quelques jours après, mon père a commencé à traquer ma mère. Une horreur...

Il lui a découpé sa capote de 2 CV.

Il lui a mis du sucre, dans le réservoir d'essence.

Il l'a harcelait, au téléphone.

 

 

Un soir, il est venu dans la résidence, il a prit un caillou et l'a balancé dans la baie vitrée de notre appartement. Ma mère est descendue et là, il a braqué une arme sur elle.

 

J'ai tout vu, du balcon. Si mon Bop's n'avait pas été là, je sautais par la fenêtre, pour défendre ma mère. Nous étions au deuxième étage. Mon Bop's a juste eu le temps de me rattraper par le pantalon.

Un autre soir, il s'est attaqué à notre porte de maison. Il l'a fracturé et cassé.

Il s'est jeté sur ma mère et l'a frappé violemment. Elle a porté plainte et moi, j'ai gardé une preuve : son visage tuméfié (J'ai la photo)

La seule chose que je n'ai jamais compris, c'est pourquoi mon Bop's n'est pas intervenu.

Il devais y avoir une histoire de divorce.

Par rapport à ma mère, mon père était très influent.

Pour les coups sur son visage, ma mère a porté plainte et ça a été considéré comme coup et blessures involontaires. Monsieur s'est déplacé de Nanterre à Bezons, il a cassé la figure à ma mère et au tribunal, Madame l'avait bien cherché, en clair. Comme il était très influent, justice à deux vitesses, coups et blessures involontaires.

 

Mon Bop's et son père ont fini par le choper, et ils lui ont mis une bonne claque.

Fin de l'histoire...

Mais suite au prochain épisode... C'est pas terminé !

16 mars 2019

LE FOU FURIEUX DE GENNEVILLIERS

Cette histoire s'est passé en 2001

Un soir, j'avais très mal à une dent et je n'avais strictement rien, pour me soulager

 

Comme il faisait encore jour, j'ai décidé de sortir pour m'aérer un peu.

Je suis allée sur la place devant la poste de Gennevilliers.

Je me suis assise sur un banc, pour m'aérer.

$Soudain, un homme est arrivé et voulait parler.

Je n'étais pas chaude et je ne discute pas, avec le premier venu.

Je l'ai remercié et je suis partie. Ce que je n'ai pas vu, c'est qu'il m'avait suivi, jusqu'à mon immeuble.

Dès le lendemain, il passait des matins, des après-midi entière, assis sur le banc, en face de ma fenêtre.

Parfois, en soirée, il était aussi là.

En bas de ma fenêtre, il chantait des « Je t'aime... », un véritable malade.

Les voisins en avaient marre et le disaient.

Son cirque a duré environ 4 mois.

Personnellement, ayant choisi de disparaître, je n'avais pas de téléphone fixe. Je n'avais qu'un portable, au forfait.

J'ai appelé au moins 37 fois le commissariat de Gennevilliers et ils ne se sont JAMAIS déplacés.

J'ai porté 4 plaintes contre cet homme et... Rien

Au bout de plusieurs mois, ça a tourné au drame.

Moi, je n'avais plus de forfait téléphonique et cet homme a tambouriné à ma porte et a commencé à la casser.

Quand j'ai vu que la porte commençait à céder, j'ai attrapé une bouteille de Perrier, je l'ai cassé sur ma machine à laver le linge et je me suis précipitée vers la porte.

Je l'ai ouverte et là, je me suis attaqué comme une furie, à cet homme. C'est la peur qui m'a fait réagir. Je lui ai complètement balafré la figure, tapé dessus. Il était à terre. Mais je ne pouvais plus m'empêcher de shooter dedans, pourvu qu'il ne se relève pas.

Les Flics sont arrivés armés dans l’escalier et j'avais les armes pointées sur moi.

« Lâchez votre arme » j'ai baissé ma bouteille cassée, direct.

Mon agresseur est parti en civière, avec les pompiers.

Moi, je suis partie menottée.

Dehors, il y avait un attroupement et j'avais très honte.

Des jeunes me traitaient de tueuse.

Quoi de plus humiliant quand vous vous êtes juste défendue.

Arrivée au commissariat,je me suis défendue et les flics ont reconnu la légitime défense.

En réalité, ils ont étouffé l'affaire car ils étaient aussi en tort : Ne s'être jamais déplacés.

Une enquête de voisinage a été faite. Les voisins ont confirmé le harcèlement intempestif.

Tout a joué en ma faveur. On m'a seulement dit que mon agresseur avait 17 points de suture au visage et que c'était un agent de le RATP.

Il travaillait sur la ligne de RER D.

Pour le reste, on m'a dit de ne pas m'inquiéter.

Les flics ont dû étouffer l'affaire car je n'en ai jamais plus entendu parler .

En ce qui me concerne, la gardienne a dénoncé l'affaire à la HLM et j'ai déménagé dans l'urgence, deux semaines après.

Il est vrai que je n'en pouvais plus de sortir de chez moi et de me faire appeler de « tueuse », par les jeunes de la cité.

En plus, mon agresseur aurait pu revenir.

Là, j'ai eu un appartement dans un état lamentable à Asnières sur Seine..

Je l'ai pris uniquement parce que le quartier était très calme. Mais il y avait énormément de réparations à faire.

16 mars 2019

BRODERIE LIBRE (Pinceau à l'aiguille)

Broderie libre (détails)

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15 mars 2019

L'ACCIDENT DE VOITURE N°3

Ce soir là, j'étais avec mon compagnon et nous avons été au restaurant.

J'avoue que l'on s'est alcoolisé et que je ne me sentais pas capable de conduire.

Dans la voiture, on s'est disputé sévère. Il s'est raccompagné chez lui, avec ma voiture, et m'a dit de dégager.

 J'étais dans un quartier sensible et rongée par la colère.

J'ai pris ma voiture, j'ai tourné à droite, encore à droite et quand j'ai vu que le feu allait passer au rouge, au lieu de ralentir, j'ai accéléré.

Au cause de la vitesse, je n'ai pas pu prendre mon virage et je me suis encastrée, dans un mur. Là encore, pas un ongle de cassé. En revanche, plus de voiture.

La police est arrivée et j'ai été contrôlée positive.

Je me suis fait retirer mon permis et me suis retrouvée en cellule de dégrisement.

Moralement, j'ai souffert. Si j'avais accidenté une personne, je pense que je ne m'en serai jamais remise.

les flics m'ont fait une bonne leçon de morale

Mais moi, je ne me suis pas pardonné. J'ai décide de démanger et de disparaître.

J'étais beaucoup trop rongée par la culpabilité.

J'ai quitté mon compagnon, avec qui j'étais restée 13 ans et demi, et j'ai disparu.

Je ne me suis même pas présenté à l'audience, tellement j'étais honteuse et pleine de culpabilité.

Je me suis retrouvée avec deux ans de retrait de permis, 3 mois de prison, avec sursis et 1000 Francs d'amende.

 Je l'ai récupéré 5 ans, plus tard.

Au bout de deux ans, je ne suis même pas allée cherché mon permis.

J’avoue que cette histoire a fait voler ma vie, en éclat.

Je suis tombée en grave dépression et me suis retrouvée dans la solitude la plus totale.

Avril 1999, ça a été une vie à zéro.

 

Avec du recul, je pense que les amis auraient pu comprendre, mais c'était au dessus de mes forces.

Je suis très dure avec moi-même. Je voulais juste disparaître et ne plus voir personne.

Avec mon compagnon, notre relation n'allait plus.

On s'est donné RDV sur le parking d'une grande surface et on s'est quitté. A partir de ce jour, je ne l'ai plus jamais revu.

 

J'ai quitté un appartement magnifique, pour me retrouver dans une merde, à Gennevilliers.

La ville de tous mes cauchemars.

Je n'ai repris le volant que 7 ans, plus tard. Puis, j'ai revendu ma voiture et je ne conduis plus.

14 mars 2019

L'ACCIDENT DE VOITURE N°2

Cette année là, j'étais partie en vacances à Lyon, chez un ami handicapé.

On a passé de bonnes vacances, mais il n'acceptait pas son handicap et pétait parfois des plombs.

Quand nous allions à Lyon, il s'imaginait que tout le monde le regardait et il pouvait taper des crises.

Au bout de deux semaines, j'ai craqué. On s'était disputé et pour supporter, j'avais pris deux Valium.

Je n'en pouvais tellement plus que j'ai fait mes bagages, pour rentrer chez moi.

J'ai pris l’autoroute et je me suis endormie au volant au niveau d'un péage, prés de Paris, a cause du Valium.

La encore, je n'ai pas fait comme tout le monde, j'ai inventé la troisième file.

Je me suis encastrée sévère, dans le parpaing central, du péage.

Le moteur de la voiture a été complètement détruit sous la force d' l'impact. Et là encore, en ce qui me concerne, pas un ongle de cassé.

Le plus important est que je n'ai emporté personne, avec moi.

Je me suis retrouvée à l'hôpital et ma mère est venue me chercher

14 mars 2019

L'ACCIDENT DE VOITURE (1er)

 Ce soir là, je partais à Tourcoing, pour voir un ami.

J'avais 22 ans. je me rappelle qu'il y avait du brouillard et que je ne roulais pas très vite.

Ma voiture était neuve : 2000 km au compteur.

J'étais sur l'autoroute pour aller à Lille.

Soudainement, j'ai senti une force terrible sur le volant.

J'avoue que je n'ai rien retenu du tout et que j'ai tout lâché. Je m'en suis remise à Dieu.

Ma voiture est partie et j'ai senti une énorme choc qui m'a fait perdre connaissance.

Quand je suis revenue plus ou moins à moi, j'ai entendu une voix dire : « Ne t'approche pas, la voiture peut exploser »

Et puis, j'ai été secourue par les CRS de la route.

De l'autoroute, je me suis retrouvée dans un champs.

La voiture a valdingué au dessus du muret de sécurité et à fait plusieurs tonneaux.

Quand on m'a sorti de la voiture, je me rappelle juste que tous les « air bag » étaient dépliés.

Je ne suis pas matérialiste mais j'ai demandé « Et ma voiture ?»

Le CRS de la route qui m'a secouru, m'a dit que ma voiture n'avait rien.

Je suis partie avec les pompiers.

Arrivé à l’hôpital, je n'avais rien.... Même pas un ongle de pété.

J'avais juste mon gilet en dentelle qui avait été déchiré, par la force de l'air bag.

Mon ami est venu me chercher à l'hôpital de Lille.

 

Le lendemain, un CRS de la route m'a téléphoné. Il était retourné.

Quand il m'a vu dans la voiture, il m'a dit : « j'ai cru voir ma fille  Elle a le même âge que vous. »

Il m'a dit que vu l’accident qui s'était passé sous les caméras, j'étais une miraculée de la route. Il n'a pas souhaité me donner de précisions.

Il m'a seulement dit : « ce soir là, vous n'étiez pas seule, dans votre voiture. Il y avait votre ange-gardien »

Je lui ai demandé pour ma voiture. Il m'a répondu qu'il n'y avait plus de voiture.

 

Quand je suis allée voir ma voiture au garage, j'ai « rigolé »

Le moteur était complètement encastré et il n'y avait que ma place qui n'avait pas été touché.

Le moteur serait rentré de 5 cm de plus, j'aurais eu les jambes écrasées.

Tout était défoncé. Le toit, les places arrières, la place de l'accompagnateur. Il n'y avait plus du tout de voiture.

Le garagiste était sidéré que ce soit moi qui soit dans la voiture. Il n'en revenait pas.

Lui aussi pensais à un mort.

Quand j'ai vu la voiture, j'ai rigolé et à la fois, j'étais très triste.

J'ai rigolé car j'étais vivante...

J'étais très triste car je n'avais plus de voiture.

Comme j'étais assurée tout risques, j'ai été remboursé intégralement . En revanche, j'ai été radiée de l'assurance.

L'expert a conclu que j'avais roulé sur un objet tranchant, qui a coupé mon pneu arrière gauche.

Mais j'étais sensée être maître de mon véhicule. Par conséquent, j'étais en tort.

Juste après l'accident je me suis acheté une saxo d'occasion et là encore, il m'est arrivé des blagues.

Le vendeur de ma voiture m'a dit que j'étais la première à sortir le modèle. Je pense que je suis aussi la première à l'avoir crashé aussi vite.

Suite au prochain épisode...

 

14 mars 2019

LE COUP FUMANT DE MA MÈRE - LA RUPTURE DÉFINITIVE

Aux grandes vacances 2016, suite à ma cascade infernale de problèmes de santé, je n'allais pas très bien.

J'ai développé l'effet le plus indésirable d'un antidépresseur. Je ne sais pas pourquoi mais j'ai développé des crises d'angoisse profondes et une envie de me jeter par la fenêtre.

J'ai téléphoné à ma mère qui disait ne plus me reconnaître, et m'a parlé d'un radiesthésiste ,qui faisait soit-disant, des miracles, en matière de dépression.

A cette époque ma mère habitait à 28 km d’Évreux et moi, en région parisienne.

J'avoue que je ne voyais pas tellement le sens de la démarche car il fallait plusieurs consultation, et fair un Paris/Evreux, ça n'en valait pas la peine.

 Je ne voulais plus aller chez elle, elle a réussi à me convaincre de venir.

J'ai été réserver mes billets de train (pour 48heures, chez elle) et quand elle l'a su, elle m'a soudainement dit qu'elle avait acheté une gazinière, pour moi.

J'avoue que je n'avais pas très bien compris car ma gazinière fonctionnait très bien. Il fallait seulement changer les brûleurs.

 

Elle m'a dit qu'elle l'avait trouvé sur le « Bon coin » et ma donné les indications pour que je la vois.

Le lendemain, elle m'a appelé pour me dire que le vendeur n'avait pas respecté son engagement et avait vendu la gazinière.

Mais elle m'en avait trouvé une autre, je ne serai pas déçue.

 

Quand je suis arrivée à Évreux, j'ai senti comme un grand froid, dans la voiture. Ma mère était dans ses mauvais jours. Elle était faussement chaleureuse.

Elle m'a accompagné chez le fameux radiesthésiste.

 

En repartant, je devais acheter les fournitures scolaires de ma fille et des vêtements, pour elle.

Ma mère était froide et soudainement elle m'a raconté une anecdote boueuse qu'elle avait fait à ma fille.

Elles avait vu un SDF et ma mère lui a dit qu'il ferait un excellent père, pour elle. Elle m'a dit sous un ton moqueur, qu'elle avait fait pleurer ma fille.

Comme la mamie l'a remémoré, ma fille s'est mise à pleurer. Ça commençait bien ...

 

Nous sommes allés dans une grande surface pour acheter les fournitures d'école. Çà ne s'est pas mal passé.

En revanche, c'est quand nous sommes allés chercher les vêtements de ma fille que ça a dégénéré.

 

Dans un magasin, ma fille avait choisi des pantalon pour crevettes.

Évidemment, elle ne rentrait pas dedans. Aux cabines d'essayages, m'a mère a regardé si il y avait du monde et à limite crié à ma fille qu'elle était grosse. La petite s'est mise à pleurer en disant qu'elle était moche et grosse.

Dans un autre magasin, nous avons choisi des vêtements et c'est à la caisse que ma mère s'est illustrée.

En effet, comme dans le centre commercial, je m'étais payé un café, il me restait la cuillère et ma fille l'avait dans sa bouche.

Ma mère a tapé sèchement dans la cuillère, risquant de blesser la petite et lui a dit qu'elle était dégueulasse de mettre des choses dans sa bouche. Et là, ma mère est sortie froidement du magasin en me disant qu'elle m'attendait dans la voiture.

Face à ce spectacle des plus pitoyable, la vendeuse était médusée et moi, j'ai failli oublier ma carte bancaire, à la caisse.

Pendant tout le voyage du retour à la maison, ma mère s'est comportée comme une minable.

 

Arrivée dans sa maison de campagne, on a très peu parlé. Nous sommes passés à table et après, ma mère s'est vautrée, devant la télé.

Soudain elle m'a dit d'aller voir la gazinière qu'elle m'avait acheté. Elle était dans le garage.

 

Quand je suis arrivée dans le garage, j'ai découvert une gazinière dans un état lamentable. On aurait dit qu'il y avait eu le feu dessus et que la personne avait récuré à la paille de fer. La gazinière était dégoûtante. Le four était complètement dégueulasse (désolé, je n'ai pas d'autres termes)

Quand je suis revenue dans la maison, je n'ai rien dit.

Elle m'a demandé si elle me plaisait et là, je n'ai pas répondu.

Je suis allée me coucher, à 20h00. J'étais avec ma fille.

Je n'ai pas dormi de la nuit, me demandant comment j'allais refuser cette cuisinière.

 

Le lendemain midi, ça n'a pas loupé.

Ma mère m'a demandé ce que je pensais de la gazinière.

Vu l'état, je ne pouvais que la refuser, surtout que ma gazinière était dans un état neuf.

Je peux vous assurer que j'ai pris des gants, des moufles, pour la refuser.

Je lui ai même proposé de la payer et de la lui laisser. Elle l'avait payé, selon elle, 50 euros. Chose impossible, vu l'état.

Elle avait dû la trouver dans un décharge. Ce n'est pas possible autrement.

 

Quand je l'ai refusé, elle est rentrée dans une colère folle, me disant : « Quand on a rien, on accepte ce que l'on te donne et on ne rechigne pas»

Le hic est que je ne lui ai jamais demandé une gazinière.

Elle m'a dit de préparer mes affaires, qu'elle me raccompagnait, chez moi.

Elle a fait valdinguer mes affaires, dans la voiture.

Elle m'a insulté et ruiné sous les yeux de me fille.

Et, nous sommes parties, sans ma fille

Dans la voiture, elle n’arrêtait pas de m'insulter, m’humilier et me rabaisser. Je n'en pouvais plus.

Au bout d'un moment, excédée, je lui ai dit : "tais-toi" . je n'en pouvais plus.

Malgré que je lui demande de se taire, elle continuait.

Sur l'autoroute, complètement en surdose, j'ai attrapé le volant de sa voiture et j'ai failli nous foutre en l'air.

Là, elle a vraiment eu peur et je ne l'ai plus entendu. Elle s'est arrêtée à la première aire d'autoroute, pour reprendre ses esprits.

Moi, je suis sortie et j'ai fumé une cigarette.

Quand on est reparties, elle a réglé son compteur kilométrique en conséquence et je ne l'ai plus entendu.

Elle m'a déposé devant chez moi et là, ça a été terminé. Elle avait été beaucoup trop loin

14 mars 2019

PORTRAIT DE PETITE FILLE

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